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Luzy | 2021-10-01

Les seniors se lancent de plus en plus dans la colocation

Contrairement aux tradi-tionnels clichés sur la colo. cation, les étudiants ne sont pas les seuls à être in-téressés par ce type d’habi-tat. Selon une enquête réali-sée au niveau national en août par LocService.fr, sur les 87.000 candidats à une colocation, 55 % sont des étudiants, 41 % sont des actifs et 6% des retraités ou des personnes sans ac-tivité. Si seulement 6 % ont plus de 50 ans, ce chiffre pourrait augmenter dans les années à venir.

En jetant un coup d’oeil sur les différents sites web spécialisés dans la location de particulier à particulier, on trouve de plus en plus d’annonces con
cernant des logements en colocation réservés aux personnes âgées. C’est le
cas dans la Nièvre.
Une conséquence de l’épidémie de coronavirus et du confinement qui s’en est suivi ? « Cela peut jouer mais pas plus que ça », selon Julien Comparet,
chargé de communication de la société Âges et vie, spécialisée dans la
colocation pour seniors, dont le siège est basé à Besançon (Doubs). « Ce marché est encore peu connu et les personnes peuvent encore nous confondre encore avec des maisons de retraite ou des résidences d’autonomie.
Mais il se développe petit à petit depuis plusieurs mois. »
Notamment dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Âges et vie va ainsi lancer son premier sitedans la Nièvre, à Luzy. Si tué rue du Champ-Barron, sur un terrain d’environ 2.800 m2, il proposera deux maisons d’environ 380 m2 qui pourront accueillir huit personnes chacune. L’ouverture est prévue mercredi 2 décembre.
Rompre la solitude
Sur la région, le groupe compte une soixantaine de colocations et espère en créer trois cents sur toute la France, d’ici 2024. « Les colocations ont un côté plus protecteur et plus agréable qu’une maison de retraite ou un Ehpad.
Il n’y a que huit personnes par maison donc moins de risques de transmission d’un virus. Et s’il y a de nouveau un confinement, par exemple, les personnes ne restent pas toutes seules. Beaucoup d’entre elles qui nous contactent le font pour rompre la solitude », conclut Julien Comparet.

LE JOURNAL DU CENTRE – 23 octobre 2020

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