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2021-10-01

QUESTIONS A

Julien Comparet chargé de communication chez Âges et Vie
« On ne se connaît pas de concurrents »
Âges et Vie a été créé à Besançon par Thierry Morel, Nicolas Perrette et Simon Vouillot, trois proches de Paulette Guinchard lorsqu’elle était secrétaire d’État aux Personnes âgées.
Comment en définiriez-vous le concept?
11 s’agit d’un dispositif sur mesure pour accompagner au mieux la perte d’autonomie. Et on ne se connaît pas de concurrents ! Parce qu’ici, les colocataires sont à la fois chez eux et sécurisés par la présence de nos personnels, 7/7 jours et 24/24 h. Six personnes sont dédiées à chaque colocation : une responsable et son adjointe, logées chacune dans un appartement en étage qui assurent les astreintes de nuit, et quatre auxiliaires de vie extérieures qui interviennent au quotidien.
Dans quelle mesure la formule a-t-elle évolué ?
Nous avons en cours une création à Saône, dans le Doubs, où il y aura trois colocations, mais 95 % de nos sites sont composés de deux colocations de sept logements chacune. Nos nouvelles maisons font seize, car c’est la taille idéale pour concilier qualité de vie et prix, en pouvant mutualiser les salariés et proposer des tarifs adaptés.
À savoir?
Nous sommes en moyenne à 1600 € par mois de reste à charge, car des aides viennent en déduction, comme le crédit d’impôts pour l’emploi d’une aide à domicile – puisque les personnes sont ici chez elles et que les auxiliaires de vie interviennent donc chez elles. Il y a aussi l’APA, délivrée par le département en fonction de la dépendance des personnes, et éventuelle ment des allocations logement. De sorte que nous sommes en moyenne 400 € moins cher qu’un Ehpad.
Dans quelle mesure la crise sanitaire a-t-elle eu une influence sur votre
activité ?
L’esprit familial, convivial et le fait que chaque chambre soit en accès direct au jardin, tout cela a été très apprécié par les colocataires et leurs familles.
Pour autant, si nous avons des listes d’attente, 90 % des personnes que nous accueillons ne veulent pas, au départ, venir en maison de retraite. C’est pourquoi nous proposons aussi des contrats à l’essai, au mois ou au trimestre. Et en général, les personnes signent ensuite pour un contrat à durée indéterminée.

L’EST REPUBLICAIN – 9 juin 2021

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