Beure | 2021-10-01
« Nous n’avons eu aucun cas de Covid à ce jour », se félicite la responsable du site de Beure. Il faut dire que le protocole est des plus stricts et respectés : prise de température trois fois par jour des résidents, des salariés et de chaque visiteur (qui ressort ensuite pour visiter son proche résident en passant par le jardin), respect des gestes et distances sanitaires, etc.
La moyenne d’âge des résidents étant de 88 ans, qu’est ce qui détermine leur venue en colocation ? « Il y a plu sieurs facteurs », répond Natacha Sauvage. « La solitude, une maison trop grande à en tretenir, une perte d’autonomie… Sachant qu’ici, on ne fait pas à leur place, on les accompagne. Ils sont chez eux et tout ce qu’ils ne peuvent plus faire, les auxiliaires de vie sont là pour les aider. »
Qu’a changé pour Âges et Vie d’être racheté en 2018 par le groupe Korian ?
Le quel est davantage connu pour ses Ehpad et dont le blason a été terni par la crise du Covid ? « Nous sommes comme une filiale mais nos dirigeants n’ont pas changé et notre siège est toujours à Besançon », indique Julien Comparet. « Cela nous permet surtout d’accélérer notre développement dans toute la France. Il va se construire en 2021 autant de colocations que depuis 2008, date de construction de la première à Montfaucon, dans le Doubs.
De sorte qu’il devrait y avoir à terme au moins six maisons Âges et Vie par département. Sachant que nous visons les 300 colocations en 2024, ce qui représentera 4 800 chambres pour les personnes âgées et 2000 emplois créés. »
L’EST REPUBLICAIN – 9 juin 2021