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Bignan | 2021-10-01

Chantal Bihouès insiste sur la solidarité bignanaise

Il n’y aura pas de cérémonie physique pour les voeux du maire. Mais Chantal Bihouès fait quand même le point sur cette nouvelle année en répondant à nos questions.
Face aux consignes sanitaires comment présente rez-vous cette année, vos
voeux à vos administrés cette année ? Recourrez vous à la vidéo ou bien aux
réseaux sociaux ?
Nous avons fait le choix de confier au bulletin municipal le soin de porter les bons voeux de l’équipe municipale. Ce choix s’accompagne d’une volonté de parution plus précoce que les années précédentes. Le fait est que nous ne sommes pas prêts à construire une vidéo d’autant que nous avons espéré jusqu’au bout pouvoir tenir notre assemblée traditionnelle des voeux de Nouvel an… Ça ne sera pas le cas. Nous ne sommes pas prêts non plus à produire de la vidéo de qualité sur notre site car nous n’avons pas pu le rénover avant la fin 2020 comme nous l’espérions. Nous avons donc opté pour le bulletin municipal en lui conservant son format et en nous apercevant qu’il est tout aussi chargé que les années précédentes bien que la vie associative ait été bien restreinte ces derniers mois. Alors certes, pas de grands rassemblements mais nous avons prévu un certain nombre de visites. Nous irons porter les voeux de la municipalité au domicile partagé et nous exprimons aussi les voeux de la municipalité auprès de tous les employés de la commune.
Pour ma part, je me rendrai au foyer logement de Locminé où six Bignanais espèrent ma visite.
Quels sont les trois projets principaux qui marqueront l’année 2021 à Bignan ?
Notre premier projet, c’est l’ouverture de la maison de santé. Nous avons déjà un certain nombre de paramédicaux qui sont prêts à s’installer et nous pensons bien que 2021 sera l’année de l’achèvement de ce projet. On y attend des médecins aux côtés d’infirmiers de kinésithérapeute notamment. Et avec la proximité de la pharmacie.
Le deuxième projet, c’est celui de l’aménagement de la rue Georges Cadoudal qui part des établissements Ronsard pour remonter jusqu’au restaurant le Nord-Ouest en passant par ses intersections des rues de l’Abbé Le Bayon et Perrine Samson. Cet aménagement se traduira notamment par de l’enjolivement du quartier et ce sera un chantier important. Enfin le troisième projet, c’est celui de l’aménage ment d’un nouveau lotissement qui s’appellera Élisabeth d’Humières.
En effet, le lotissement Jean Thomas n’a plus qu’un seul lot disponible. Le lotissement Élisabeth d’Humières comportera 16 lots avec une mise en réserve de 3 000 m2 destinés au groupe « Âge et Vie ». Cet aménagement correspond à notre volonté de faire de petits lotissements.
2020, année Covid, a vu se structurer des chaînes de solidarité. Quel exemple concret d’actions menées à Bignan vous a-t-il redonné le sourire durant cette période très anxiogène ?
On ne peut pas manquer de signaler toute l’activité au moment de la confection des masques. Ainsi près de 15 personnes mobilisées se sont organisées lors du premier confinement. Pour cette période, ce qui est à remarquer, c’est l’esprit de solidarité. Ainsi les élus sont allés voir les commerçants. Ils se sont rendus auprès des personnes âgées. Une chaîne de ravitaillement s’est formée avec la supérette pour que tout le monde puisse être approvisionné. Tout le monde a joué le jeu. Qu’il s’agisse des gens, des élus, des membres du CCAS… Une belle chaîne de solidarité avec les parents et les professeurs a permis que tous les enfants puissent retourner à l’école. Il y a eu encore l’entraide entre les villages pour que personne ne manque de rien. Tout cela a à voir avec la forte solidarité associative de Bignan. Elle a permis que les choses ne soient pas aussi compliquées qu’elles auraient pu l’être.
Pensez-vous justement que cette crise sanitaire peut avoir un impact positif sur la vie des gens en général peut-on en tirer quelque chose de bon pour demain ?
Il est difficile de répondre. Après le premier confinement, on a eu le sentiment que tout le monde reprenait ses habitudes anciennes. Néanmoins, la prise de conscience de l’importance du local, de la proximité, a concerné finalement beaucoup de gens y compris parmi les jeunes. Eux qui par exemple n’hésitaient pas à traverser deux ou trois départements pour une soirée. Certes, je crains que ces changements prennent fin dès lors qu’on ne parlera plus de Covid. On verra si les nouvelles habitudes perdurent…

LA GAZETTE DU CENTRE MORBIHAN – 14 janvier 2021

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