Aumale | 2021-10-01
Une découverte archéologique freine l’avancée du chantier de construction de la maison du 4e âge. La société Ages et vie, porteuse du dossier, assure que cela ne change en rien sa volonté de s’implanter à Aumale.
Dans quelques semaines, de
vrait débuter le chantier pour la construction d’une maison du 4e âge au carrefour des rues Jeanne Leclerc et Henri IV, sur un terrain connu des Aumalois comme celui des lamas. Un projet porté par la société Ages et Vie, basée à Besançon, pour accueillir 32 personnes et créer six emplois. Deux bâtiments vont être construits avec chacun huit chambres, une pièce commune avec salon, séjour et cuisine ouverte. Coût du chantier : 2 000 000 € entièrement à la charge de la société du Doubs.
Reste d’un pont ?
Mais le début de ce chantier pourrait être retardé, au pire annulé. En effet, lors d’un diagnostic de sensibilité archéologique en vue de fouilles plus approfondies, des morceaux de bois, qui pourraient être multiséculaires, ont été retrouvés. Si aucune certitude n’existe encore, il s’agirait d’un reste de pont : « Il pour rait s’agir d’un aménagement pour un franchissement dans une zone marécageuse aux portes de la ville d’Aumale il y a plusieurs siècles, expliquet-on du côté de l’inrap, Institutnational de recherches archéologiques préventives (INRAP). On travaille actuellement sur ce dossier ».
Ses responsables se montrent néanmoins très prudents sur la nature de cette découverte. Un rapport sera établi pour savoir s’il faut donner une suite ou pas avec des fouilles plus approfondies.
« La volonté de nous implanter »
Une trouvaille dont ce serait bien passé la municipalité d’Aumale et la société Ages et vie. Une réunion s’est tenue récemment avec le conservateur du patrimoine, la municipalité et la société Ages et Vie. A sa sortie, les responsables de la société bisontines se veulent néanmoins rassurants. «Parce que nous n’abandonnons pas ce projet, assure un membre d’Ages et Vie. Cela provoque quelques restrictions pour le moment au niveau du chantier. Nous sommes toujours en discussion avec Virginie Lucot-Avril. Soit nous construirons notre maison sur ce terrain, soit nous en trouverons un autre. La volonté de la société est toujours de s’implanter à Aumale ».
Cette découverte fait bien évidemment penser à la découverte d’un mur médiéval lors de fouilles sur le terrain qui accueille aujourd’hui la maison pluridisciplinaire de santé, à quelques centaines de mètres. Une solution avait néanmoins été trouvée pour permettre finalement la construction de cette maison de santé.
LE REVEIL – 21 janvier 2021